Créer un aquarium

La nature du sol 

L’aquarium doit être considéré comme la reconstitution d’un milieu naturel. Le fond de la cuve s’apparente donc au sol que l’on peut rencontrer au fond d’une rivière. Dans le contexte de l’aquarium, le sol aura une épaisseur comprise entre 4 et 10 cm. La partie la plus épaisse (de 7 à 10 cm) se situera vers l’arrière, où s’installent les plus grandes plantes. Pour des raisons esthétiques, ne dépassez par 5 cm au premier plan. Pour connaître le volume (en litres) de matériaux nécessaires, multipliez la longueur (en mètre) par le dixième de la largeur de la cuve (en centimètres) et vous obtiendrez le volume nécessaire pour couvrir toute la surface de 1 cm. Par exemple, pour un bac de 1 m de longueur et de 40 cm de largeur, vous obtenez : 1 x 4 = 4 l. Pour un résultat optimal, il vous faudra au total : 4 l x 5 cm = 20 l. Commencez par étaler une fine couche de sol nutritif ou mélangez de l’engrais spécial à raison de 3 kg pour un bac de 100 l. Disposez ensuite un lit de sable de quartz, en utilisant une granulométrie fine pour le fond et plus grossière en surface.

Le chauffage 

Les poissons d’aquarium étant d’origine tropicale, ils réclament une température moyenne comprise entre 24 et 27 °C, donc supérieure à celle de votre intérieur. Un chauffage d’appoint est alors indispensable. Le fonctionnement doit être automatique et d’une puissance comprise entre 0,5 et 1 W par litre d’eau. En général, on utilise le thermoplongeur, c’est-à-dire un tube de verre enfermant de façon étanche une résistance électrique et un thermostat. L’élément chauffant est installé de préférence près de la sortie d’eau du filtre afin que la chaleur se diffuse mieux dans le bac du fait du courant généré par l’alimentation en eau propre.

Le conseil en plus :
N’oubliez pas de fixer avec une ventouse un thermomètre étanche à l’intérieur de la face avant de l’aquarium. Vous pourrez ainsi contrôler en permanence la température de l’eau.

L’éclairage 

Dans le milieu autarcique de l’aquarium, un apport de lumière artificielle est indispensable à l’équilibre biologique et à la croissance des plantes. Le spectre devant se rapprocher le plus possible de la lumière naturelle, utilisez des tubes fluorescents type “lumière du jour”. Ils distillent une tonalité légèrement bleutée ou rosée selon les modèles. Laissez fonctionner l’éclairage pendant 10 à 12 h par jour, en le programmant durant les heures où vous pouvez le mieux en profiter (par exemple, le soir et le matin pour des personnes en activité professionnelle).

Le conseil en plus :
Pour un bac jusqu’à 120 L, une rampe d’éclairage à un seul tube suffit. Remplacez le tube et le starter chaque année pour conserver une bonne intensité lumineuse.