Les rosiers : les cultiver et les entretenir

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rosiers rouges

Les variétés

Les rosiers à grandes fleurs :

Pour des plantations isolées, des massifs hauts et des fleurs coupées. Les plus belles roses, très colorées, se trouvent à l’extrémité des tiges dressées de ces petits arbustes de 0,60 à 1,20 mètre. Ce sont les meilleures pour les bouquets. De plus, étant donné que beaucoup de variétés sont remontantes et quelques-unes parfumées, elles ont une éclatante floraison qui dure longtemps en massifs. Ces rosiers sont gourmands en matières organiques et minérales.

Les rosiers à petites fleurs groupées (polyanthas) :

Pour créer un massif bas (0,60 cm environ). Ces rosiers font partie de la catégorie des rosiers buissons. Leurs fleurs, petites et groupées en gros bouquets, permettent d’obtenir un effet d’ensemble qui dure jusqu’aux premières gelées.

Les rosiers grimpants :

Pour habiller les façades, les murs et les pergolas. Ils sont moins expansifs que les rosiers sarmenteux, mais leurs tiges, à palisser le long des murs, atteignent néanmoins de 2 à 3 mètres de long. La gamme des variétés est très diversifiée avec des petites et des grandes fleurs, remontantes ou non remontantes, presque toujours délicieusement parfumées.

Les rosiers sarmenteux :

Pour décorer perrons, balustrades et arbres. Les plus vigoureux des rosiers! Appelés aussi rosiers lianes, ils possèdent des tiges souples qui peuvent atteindre 5 à 6 mètres de long, voire plus. Ils couvrent très rapidement tous les supports (parfois même les arbres). Leur floraison est très abondante au printemps et souvent parfumée.

Les rosiers arbustes :

Pour créer de belles haies fleuries.

Ils sont amples, leur développement peut atteindre 2 à 3 mètres de large et de 1 à 2 mètres de haut. Élégants grâce à leurs rameaux souples, ils sont aussi très robustes et résistent aux maladies et aux parasites. Ils se couvrent totalement de fleurs à l’apogée de leur floraison. Les variétés modernes, nécessitant peu d’entretien, ont les qualités requises pour être plantées aussi bien en isolé qu’en haies fleuries.

Les rosiers anciens :

Pour le charme des arbustes et des massifs d’antan. Leur origine peut remonter jusqu’aux Romains ou au Moyen-Age, cependant de nombreuses variétés ont été créées au siècle dernier. Grâce à leur très bonne robustesse, ces rosiers peuvent vivre très longtemps. Non remontantes pour la plupart, ces roses magnifiques fleurissent au début de l’été avec un parfum très délicat. L’entretien se limite à une légère taille après floraison.

Les rosiers anglais :

Pour créer des massifs hauts et faire des bouquets.

Il s’agit de roses très parfumées, obtenues par l’hybridation de roses anciennes et de roses modernes. Leurs fleurs élégantes, avec de nombreux pétales aux coloris lumineux, s’épanouissent sur une longue période en été.

Les rosiers miniatures :

Pour la culture en pots, en jardinières, et les jardins de rocaille. C’est la version miniature des rosiers buissons. En les préservant du froid (en serre ou en appartement), vous les garderez fleuris très longtemps. Leur taille atteint généralement 30 cm.

Les rosiers couvre-sol :

Pour des talus et des bordures fleuris. Ce sont les plus faciles à cultiver. Grâce à leur port étalé très ramifié et à leur feuillage dense d’un très beau vert, ils assurent une couverture permanente du sol. La floraison est abondante pendant une longue période et ils sont particulièrement résistants aux maladies comme aux parasites. Ces rosiers sont également pratiques car la taille se limite en automne à la suppression des extrémités ayant fleuri (au sécateur ou à la cisaille).

Les rosiers tiges :

Pour des plantations isolées.

Selon l’origine des variétés greffées sur la tige, le port sera différent. Il sera dressé avec des rosiers buissons, retombant avec des rosiers arbustes et pleureur avec des rosiers sarmenteux. Plantés au milieu des massifs de fleurs annuelles, des plates-bandes ou le long des allées, les rosiers tiges valorisent les petits jardins réguliers où les arbres seraient trop encombrants.