Les rosiers grimpants

Les parfumés :

Placez les plus parfumés à portée de nez, sur une arche passante, sur le treillage d’une pergola ou contre une clôture (idéal pour donner de l’air aux feuillages un peu fragiles) ou habillez-en une colonne, s’il s’agit de rosiers érigés et pas trop piquants. Mais gare aux roses rouges, comme celles du Grand Huit® par exemple, qui craignent très souvent le plein soleil : il fait griller ses roses. Placez-les plutôt en situation légèrement ombragée.

Les résistants :

Placez les grimpants les plus résistants sur une façade de la maison. Palissés contre un mur, le feuillage de certains rosiers risque de manquer d’aération et d’être alors plus sujet aux maladies. Reste qu’il existe d’autres espèces très résistantes qui ne craignent absolument pas d’être « plaquées » contre un mur. La Vanoise®, par exemple, rose carminé, s’y montrera très à l’aise. Mais prévoyez de laisser 4 ou 5 cm entre le treillage et le mur.

Les étonnants : 

Placez les roses les plus étonnantes bien en vue : ce sont les plus grosses ou les plus petites, les plus colorées, bicolores par exemple comme celles de Roxanne®, rouge carmin et jaune, ou tout simplement celles que vous aimez le plus et que vous souhaitez voir fleurir de près. N’hésitez pas alors à placer ces rosiers grimpants en isolé, dans les parterres de vivaces, devant la maison par exemple. Ils y seront immanquables et particulièrement florifères si vous encouragez les rameaux à s’arquer en plombant avec un petit poids l’extrémité de leurs branches. De fait, cela ralentit la sève qui prend alors le temps de nourrir tous les bourgeons qui finissent donc par donner des fleurs tout au long des branches. Mais prévoyez de la place : certains grimpants ainsi traités peuvent facilement atteindre 2 mètres en tous sens.

Les vigoureux :

Faites grimper les rosiers les plus vigoureux dans les arbres. Il convient de les planter entre les racines principales des arbres (grands et solides), et de guider les premières branches pour les éparpiller au mieux. Cette utilisation est particulièrement recommandée aux rosiers lianes à petites fleurs qui ne nécessitent pas de toilette (si ce n’est, quand cela reste possible, de supprimer le bois mort et les vieux rameaux, moins florifères). Mais c’est aussi possible avec quelques rosiers intrépides comme Golden Gate®, jaune d’or, qui sait se passer de toilette pendant 4 ou 5 ans, au terme de quoi, il peut être taillé à 30 cm du sol, sans souffrir et au contraire, repartir de plus belle.