Concevoir un jardin...

Visuel
femme assise sur un banc dans son jardin fleuri

Les indispensables

Les annuelles ou bisannuelles, pour leur légèreté, leur longue floraison et leur propension à se ressemer, voire à pousser toutes seules ou sans réclamer grand soin, comme les pavots, les pois de senteur annuels (parfumés, contrairement aux vivaces), les cosmos, les soucis, les myosotis...

Les vivaces rustiques supportant les pires conditions de culture : de l’orpin ou des sempervivum pour les endroits les plus secs, et des centaurées, des scabieuses, des véroniques jusqu’aux topinambours ornementaux (hélianthi), plus au frais.

Les arbustes à baies dont les persistants tels que les cotonéasters, les houx ou le laurier-tin qui constituent d’appréciables abris pour les animaux.

Les arbustes donnant des fleurs riches en pollen. Veillez alors à échelonner leurs floraisons, bourdons et abeilles vous le rendront bien : le cornouiller mâle ou les mahonias fleurissent dès février puis les chèvrefeuilles arbustifs, les sorbiers des oiseaux, l’aubépine, les sureaux, jusqu’à certaines viornes, en novembre ou décembre…

Astuce :

Le hérisson est trop mignon ! Ici, c’est son coin à lui ! Réjouissez-vous si vous le voyez, la nuit tombée, qui fouille ou qui grogne : il cherche les petites limaces, les escargots, les larves, un petit rongeur par-ci, un petit serpent par-là. Pour lui, à l’abri du vent, sous des arbres ou des arbustes ou bien orienté plein nord, entassez des rondins de bois séparés chacun d’au moins 10 cm à la base que vous ne déplacerez plus. Puis placez à proximité un tas de feuilles sèches : le hérisson viendra en ramasser pour faire le nid où il dormira et où, avec un peu de chance, naîtront ses petits.